Alors que le soleil n'est pas encore levé, mon alarme sonne. Machinalement, je l'éteins et me demande bien quelle mouche m'a piqué pour avoir osé programmer cette dernière de si bonne heure. Et puis, je me souviens. Grommelant un tas d'insultes contre mon cerveau, je me lève, les paupières à demi ouvertes. La moiteur de la nuit me somme de prendre une douche froide et je m'exécute. Une fois bien réveillée, l'excitation et l'impatience prennent le dessus. J'emprisonne ma longue chevelure dans une natte, vérifie une dernière fois que toutes mes affaires sont prêtes au départ, et quitte ma chambre.
Dehors, une petite brise fraîche me chatouille le visage. La petite ville de Sukhothai se lève à peine au rythme de mes pas. Je croise le regard étonné de plusieurs villageois ; voir une européenne dans les rues à cette heure si prématurée, cela amuse autant que cela surprend. D'un pas décidé, je me dirige vers la partie nord du parc historique. Après m'être délectée de la partie centrale et de ces magnifiques temples -Wat Mahathat, Wat Tra Phang Ngoen, Wat Si Sawai, Wat Sa Si, Wat Tra Kuan, Wat Chaha Songkhram, King Ramkhamhaeng Monument- durant la journée d'hier, je compte bien profiter de la partie nord ce matin. Les allées sont désertes, je me sens seule au monde. Je marche depuis presque une heure quand, derrière Wat Phra Phai Luang, je le vois apparaître. Le moment est inoubliable, le sentiment d'impuissance incroyable. Sa couleur dorée se reflète sur la pierre. A son contact, les statues de Bouddha prennent toute leur ampleur. J'en ai l'envie de pleurer. Après m'être imprégner de la force de ce moment, je continue mon chemin et m'enfonce dans les abysses du parc. L'heure étant en ma faveur, je prolonge le plaisir jusqu'à la partie ouest du parc. D'un temple à un autre, d'un Bouddha géant aux petites statuettes éparpillées à travers les ruines, mon sourire se fait plus prononcé jusqu'à concurrencer l'irradiation des rayons du soleil. Je pourrais passer des journées entières à errer dans ce parc tant il est beau.
Quatre heures plus tard, les pieds en compote mais les yeux et l'appareil photo rassasiés, j'attends mon bus pour Chiang Mai.
Dehors, une petite brise fraîche me chatouille le visage. La petite ville de Sukhothai se lève à peine au rythme de mes pas. Je croise le regard étonné de plusieurs villageois ; voir une européenne dans les rues à cette heure si prématurée, cela amuse autant que cela surprend. D'un pas décidé, je me dirige vers la partie nord du parc historique. Après m'être délectée de la partie centrale et de ces magnifiques temples -Wat Mahathat, Wat Tra Phang Ngoen, Wat Si Sawai, Wat Sa Si, Wat Tra Kuan, Wat Chaha Songkhram, King Ramkhamhaeng Monument- durant la journée d'hier, je compte bien profiter de la partie nord ce matin. Les allées sont désertes, je me sens seule au monde. Je marche depuis presque une heure quand, derrière Wat Phra Phai Luang, je le vois apparaître. Le moment est inoubliable, le sentiment d'impuissance incroyable. Sa couleur dorée se reflète sur la pierre. A son contact, les statues de Bouddha prennent toute leur ampleur. J'en ai l'envie de pleurer. Après m'être imprégner de la force de ce moment, je continue mon chemin et m'enfonce dans les abysses du parc. L'heure étant en ma faveur, je prolonge le plaisir jusqu'à la partie ouest du parc. D'un temple à un autre, d'un Bouddha géant aux petites statuettes éparpillées à travers les ruines, mon sourire se fait plus prononcé jusqu'à concurrencer l'irradiation des rayons du soleil. Je pourrais passer des journées entières à errer dans ce parc tant il est beau.
Quatre heures plus tard, les pieds en compote mais les yeux et l'appareil photo rassasiés, j'attends mon bus pour Chiang Mai.
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