Ses pas ne sont plus que le fantôme d'un passé qui la hante.
Coups d’œil furtifs et craintifs, lancés tel un appel à l'aide. Paulette lance des regards apeurés dans toutes les directions, à la recherche de ce qu'elle a depuis bien longtemps déjà perdu. Le pessimisme au bout des doigts, elle joue nerveusement avec une mèche de cheveux, dans l'attente d'un signe de vie de l'autre côté de la vitre.
Les souterrains du métro sont un labyrinthe qu'elle chérie avec anxiété. Les grandes rues où elle magasine lui font perdre raison. Le temps est bien trop long lorsque le cliquetis de l'horloge devient incessant et bruyant.
Pas lourds sur le béton, Paulette rentre chez eux, déchue. Les draps sont si froids que sa peau en frissonne. La nuit sera bien longue, sans cette vivacité qui occupait les moutons d'autrefois.
Coups d’œil furtifs et craintifs, lancés tel un appel à l'aide. Paulette lance des regards apeurés dans toutes les directions, à la recherche de ce qu'elle a depuis bien longtemps déjà perdu. Le pessimisme au bout des doigts, elle joue nerveusement avec une mèche de cheveux, dans l'attente d'un signe de vie de l'autre côté de la vitre.
Les souterrains du métro sont un labyrinthe qu'elle chérie avec anxiété. Les grandes rues où elle magasine lui font perdre raison. Le temps est bien trop long lorsque le cliquetis de l'horloge devient incessant et bruyant.
Pas lourds sur le béton, Paulette rentre chez eux, déchue. Les draps sont si froids que sa peau en frissonne. La nuit sera bien longue, sans cette vivacité qui occupait les moutons d'autrefois.