Incertaines de ce qui nous attendait à l'extérieur, un peu avant midi, nous nous aventurons à l'extérieur de l'hôtel. Dans cette rue plutôt calme, l'atmosphère est lourdement différente des autres jours, signe de cet événement particulier : le nouvel an bouddhiste. Les effluves de l'euphorie environnante se font ressentir très rapidement. Sur le trottoir adjacent, une poignée d'enfants est postée en position d'attaque ; seaux d'eau, tuyau d'arrosage, pistolets à eau. Nous comprenons rapidement que notre sort est entre leurs mains et nous accélérons notre cadence pour éviter ce que nous devinons imminent. Une fine pluie d'eau froide parvient jusqu'à nous et nous commençons à courir.
Songkran est le nom donné au nouvel an bouddhiste en Thaïlande. A Bangkok, il a lieu chaque année du 12 au 15 avril. Trois jours où la ville se transforme en terrain de jeu pour une bataille d'eau monumentale. De manière traditionnelle, chaque famille se réunit afin que chacun fasse preuve de respect envers ses aînés en leur versant de l'eau parfumée sur les mains. Si le côté traditionnel n'a pas disparu, il s'en suit la plus grande bataille d'eau du monde. Pendant trois jours, toute technique est bonne pour mouiller son prochain.
Notre repas entre expatriés se déroule à merveille. A l'abri derrière de grandes vitres, nous observons la jungle extérieure tout en dégustant un festin. Le spectacle auquel nous assistons est démentiel ; personne n'est épargné, pas même l'homme d'affaire en costume qui tente tant bien que mal de se rendre au travail. L'heure d'affronter la zone de guerre approche et nous achetons de gros pistolets à eau afin de contrer toute attaque. Les prochaines heures ne seront que pure plaisir. Nous retombons complètement en enfance, trempées de la tête aux pieds, arrosant les passants avec frénésie. La rue principale est noire de monde, pas un mètre carré n'est laissé vierge. Des camions munis de lances à eau nous aspergent continuellement. Les Thaïlandais nous barbouillent le visage d'argile blanchâtre dont la visée est de nous porter bonne chance pour cette nouvelle année à venir. Mon corps est rempli de cette poudre blanchâtre qui me dégouline de partout. Si je ne suis pas chanceuse cette année, je ne comprends pas !
Pendant trois jours durant, il nous sera impossible de revenir à l'hôtel complètement sèche ou propre. Du seau d'eau rempli de glaçons au tuyau d'arrosage déversant des litres d'eau glacée, impossible d'échapper aux attaques enfantines. Les rires résonnent, les sourires de reconnaissance se partagent et le bonheur se lie sur tous les visages.
Sawadee pi mai !
Songkran est le nom donné au nouvel an bouddhiste en Thaïlande. A Bangkok, il a lieu chaque année du 12 au 15 avril. Trois jours où la ville se transforme en terrain de jeu pour une bataille d'eau monumentale. De manière traditionnelle, chaque famille se réunit afin que chacun fasse preuve de respect envers ses aînés en leur versant de l'eau parfumée sur les mains. Si le côté traditionnel n'a pas disparu, il s'en suit la plus grande bataille d'eau du monde. Pendant trois jours, toute technique est bonne pour mouiller son prochain.
Notre repas entre expatriés se déroule à merveille. A l'abri derrière de grandes vitres, nous observons la jungle extérieure tout en dégustant un festin. Le spectacle auquel nous assistons est démentiel ; personne n'est épargné, pas même l'homme d'affaire en costume qui tente tant bien que mal de se rendre au travail. L'heure d'affronter la zone de guerre approche et nous achetons de gros pistolets à eau afin de contrer toute attaque. Les prochaines heures ne seront que pure plaisir. Nous retombons complètement en enfance, trempées de la tête aux pieds, arrosant les passants avec frénésie. La rue principale est noire de monde, pas un mètre carré n'est laissé vierge. Des camions munis de lances à eau nous aspergent continuellement. Les Thaïlandais nous barbouillent le visage d'argile blanchâtre dont la visée est de nous porter bonne chance pour cette nouvelle année à venir. Mon corps est rempli de cette poudre blanchâtre qui me dégouline de partout. Si je ne suis pas chanceuse cette année, je ne comprends pas !
Pendant trois jours durant, il nous sera impossible de revenir à l'hôtel complètement sèche ou propre. Du seau d'eau rempli de glaçons au tuyau d'arrosage déversant des litres d'eau glacée, impossible d'échapper aux attaques enfantines. Les rires résonnent, les sourires de reconnaissance se partagent et le bonheur se lie sur tous les visages.
Sawadee pi mai !
J espère que chaque partie de ton corps aura de la chance ! Mdr ! Et t le souhaite très vivement et sincèrement. Comme d hab? J y suis et ma peau est éclabousse de votre eau ! Continues ma lolotte, continues ....
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