Je monte dans le bus et comprends vite que prendre le dit bus depuis la vieille ville n'était pas chose à faire ; tous les sièges sont occupés, et l'allée centrale devient mon siège partagé. Je me dirige vers le fond du bus et décide de m'installer le plus confortablement possible sur le sol. Si les Thaïlandais me regardent tous de leurs regards stupéfaits, il me serait impossible de passer les cinq prochaines heures debout après avoir crapahuté dans le parc toute la matinée. Ma tête repose sur mon sac couché au sol, et, les paupières closes, j'essaye d'oublier -une fois de plus- mon confort et me concentre sur le reste. Un peu plus d'une heure plus tard, une Thaïlandaise me tape gentiment sur le bras pour m'indiquer qu'un siège s'est libéré. Je la gratifie d'un sourire et m'installe près de la fenêtre. Alors que je m'apprête à appuyer ma tête contre la vitre, je me reprends immédiatement. Je passe mes prochaines heures à observer du coin de l’œil une colonie de petits cafards qui fait des vas et viens du rebord de la fenêtre au siège situé devant moi. Si partager mon espace vital avec ces petits insectes m'est devenu envisageable après plus d'un mois en Thaïlande, la simple idée qu'il se retrouve sur mon corps me révulse.
L'attente à la gare de Chiang Mai fut longue. Une heure plus tard, un chauffeur vient enfin me récupérer. Une fois à l'hôtel, je dépose mes affaires dans ma chambre et planifie mes prochains jours : un trek de trois jours et deux nuits dans la jungle, et une demie journée de cours de cuisine Thaïlandaise. Je me dirige ensuite vers le bar-restaurant situé à l'entrée de l'hôtel où un chanteur entonne les paroles de Johnny Cash. L'air occidental qui règne dans cette place me donne un regain d'énergie pour les jours à venir.
La philosophie de l'endroit est écrite noir sur blanc sur le dessus de la scène :
L'attente à la gare de Chiang Mai fut longue. Une heure plus tard, un chauffeur vient enfin me récupérer. Une fois à l'hôtel, je dépose mes affaires dans ma chambre et planifie mes prochains jours : un trek de trois jours et deux nuits dans la jungle, et une demie journée de cours de cuisine Thaïlandaise. Je me dirige ensuite vers le bar-restaurant situé à l'entrée de l'hôtel où un chanteur entonne les paroles de Johnny Cash. L'air occidental qui règne dans cette place me donne un regain d'énergie pour les jours à venir.
La philosophie de l'endroit est écrite noir sur blanc sur le dessus de la scène :
Shoot nothing but pictures.
Kill nothing but time.
Leave nothing but footprints.
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