Il y a eu ce jour où Aurore a pris entière possession du ciel étoilé au-dessus de ma tête, ce jour où j'ai eu l'envie d'immortaliser ce phénomène afin qu'il ne soit jamais passé au rang d'illusion. Voici un petit résumé de ce que j'ai pu apprendre sur le terrain.
Premièrement, pour pouvoir capturer toute la beauté d'une aurore boréale, il faut avoir la patience d'attendre qu'Aurore veuille bien s'offrir à vous. Cela pourra vous prendre des jours avant que ce moment parfait n'arrive. Je me souviens qu'avant la prise de mes jolies photos d'Aurore, il m'aura fallu patienter plusieurs nuits de suite. Il nous fallait d'abord vérifier l'activité solaire ; lorsque celle-ci était prometteuse, nous décidions que mettre le nez dehors pouvait en valoir la chandelle. Armés de bières et petites choses à grignoter, nous allumions un feu sur la route qui mène à Grey Mountain, un peu en retrait des lumières de la ville. Les nuits étaient froides, et les couches de vêtements dans lesquelles nous étions emmitouflées ne suffisaient parfois pas à vaincre les frissons que la fatigue amenait avec elle. Ils nous arrivaient de rester éveiller jusqu'à deux heures du matin dans l'espoir d'apercevoir Aurore, avant de finalement abandonner la partie pour rejoindre les bras de Morphée. Et puis, ce jour est arrivé. Timidement, nous l'avons vu pointer le bout de son nez. Une fois les présentations faites, elle s'est mise à danser de toute son âme à travers le ciel étoilé. Inépuisable, elle ondulait sa longue chevelure de part et d'autre de la vallée. Le spectacle était époustouflant, incroyable, indescriptible. Vert, jaune, violet... elle n'en finissait plus de nous éblouir. Alors, ce jour-là, j'ai dégainé mon fidèle reflex que j'ai soigneusement posé sur le trépied d'un ami. Sans trépied, oubliez l'idée même de photographier un phénomène du genre.
Mon ouverture réglée au maximum, soit F/3.5 en ce qui me concerne, mise au point en mode manuel afin de toucher à l'infini, je me suis mise à jouer avec le temps de pose pour capturer des clichés au niveau de mes attentes. Ces dernières n'étaient pas bien élevées ; tout ce que je voulais, c'était ne pas avoir une informe tâche verte floutée comme souvenir. Le temps de pause varie selon l'intensité du spectacle qu'Aurore vous livre ; une faible lueur demandera un temps de pause de 15 à 20 secondes pour un ISO élevé (1600) alors qu'une danse active et effrénée méritera un temps de pause de 4 à 8 secondes pour un ISO plus faible (400 ou 800). Parfois, j'utilisais le mode Bulb afin de ne pas m'embêter avec cette histoire de temps de pause.
Faites plusieurs essais pour trouver le parfait combo !
Pour finir, quelques petits conseils. L'utilisation du retardateur est fortement conseillée, afin de s'assurer de la stabilité de l'appareil lors du déclenchement. Avoir un premier plan ajoute un petit quelque chose à votre cliché. Ne passez pas tout votre temps la tête dans vos réglages, avec pour obsession de faire le cliché de l'année... levez les yeux au ciel et profitez de ce spectacle, car il est à couper le souffle !
Premièrement, pour pouvoir capturer toute la beauté d'une aurore boréale, il faut avoir la patience d'attendre qu'Aurore veuille bien s'offrir à vous. Cela pourra vous prendre des jours avant que ce moment parfait n'arrive. Je me souviens qu'avant la prise de mes jolies photos d'Aurore, il m'aura fallu patienter plusieurs nuits de suite. Il nous fallait d'abord vérifier l'activité solaire ; lorsque celle-ci était prometteuse, nous décidions que mettre le nez dehors pouvait en valoir la chandelle. Armés de bières et petites choses à grignoter, nous allumions un feu sur la route qui mène à Grey Mountain, un peu en retrait des lumières de la ville. Les nuits étaient froides, et les couches de vêtements dans lesquelles nous étions emmitouflées ne suffisaient parfois pas à vaincre les frissons que la fatigue amenait avec elle. Ils nous arrivaient de rester éveiller jusqu'à deux heures du matin dans l'espoir d'apercevoir Aurore, avant de finalement abandonner la partie pour rejoindre les bras de Morphée. Et puis, ce jour est arrivé. Timidement, nous l'avons vu pointer le bout de son nez. Une fois les présentations faites, elle s'est mise à danser de toute son âme à travers le ciel étoilé. Inépuisable, elle ondulait sa longue chevelure de part et d'autre de la vallée. Le spectacle était époustouflant, incroyable, indescriptible. Vert, jaune, violet... elle n'en finissait plus de nous éblouir. Alors, ce jour-là, j'ai dégainé mon fidèle reflex que j'ai soigneusement posé sur le trépied d'un ami. Sans trépied, oubliez l'idée même de photographier un phénomène du genre.
Mon ouverture réglée au maximum, soit F/3.5 en ce qui me concerne, mise au point en mode manuel afin de toucher à l'infini, je me suis mise à jouer avec le temps de pose pour capturer des clichés au niveau de mes attentes. Ces dernières n'étaient pas bien élevées ; tout ce que je voulais, c'était ne pas avoir une informe tâche verte floutée comme souvenir. Le temps de pause varie selon l'intensité du spectacle qu'Aurore vous livre ; une faible lueur demandera un temps de pause de 15 à 20 secondes pour un ISO élevé (1600) alors qu'une danse active et effrénée méritera un temps de pause de 4 à 8 secondes pour un ISO plus faible (400 ou 800). Parfois, j'utilisais le mode Bulb afin de ne pas m'embêter avec cette histoire de temps de pause.
Faites plusieurs essais pour trouver le parfait combo !
Pour finir, quelques petits conseils. L'utilisation du retardateur est fortement conseillée, afin de s'assurer de la stabilité de l'appareil lors du déclenchement. Avoir un premier plan ajoute un petit quelque chose à votre cliché. Ne passez pas tout votre temps la tête dans vos réglages, avec pour obsession de faire le cliché de l'année... levez les yeux au ciel et profitez de ce spectacle, car il est à couper le souffle !
Lire sans voir, voir les couleurs, sa chevelure qui danse....et y être transportée comme si on y était. ..bravo ma lolotte.
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