Ce week-end, Whitehorse a accueilli le BreakOut West Festival: over 50 of Western Canada’s finest performers will make their way to the Yukon at 10 venues in downtown Whitehorse. 20$ pour le pass du week-end. LOVED IT ! Découverte de groupes énormément talentueux tels que, parmi mes favoris: Jaylene Johnson, Jim Byrnes, Steve Dawson (énorme coup de coeur), Sarah McDougall, Sasquatch Prom Date (décrit comme un mélange d'Elvis, Chuck Berry et The Cramps) ou encore Jeffery Straker.
Le samedi soir, nous pédalions gaiement en direction du centre de la ville, prêts à en prendre pleins les oreilles. Une heure avant le début du show, nous voici à nous présenter au Tippler's, notre repère préféré, là où Steve Dawson doit jouer. Je suis transcendée par avance pour avoir écouter ce qu'il faisait sur internet. Malheureusement, mon excitation en prend un coup dès mes petits petons à l'intérieur; j'ai oublié mon ID à la maison. Je n'ai plus pour habitude de me faire demander mon ID, surtout ici. La mine déconfite, nous pédalons en sens inverse, la rage au ventre. Il est toujours aussi frustrant de ne paraître que 17 ans lorsque la barre des 22 a déjà été dépassée... je continue malgré tout de me dire qu'un jour, j'en serais reconnaissante. Un jour, mais pas aujourd'hui. Une heure plus tard, l'attente pour entrer dans le bar n'est plus la même. Je maudis mon visage d'enfant à n'en plus pouvoir. Nous tentons notre chance ailleurs, au Old Firehall, et découvrons Jaylene Johnson. Peu à peu, la musique me rend mon sourire. Nous retenterons ensuite notre chance au Tippler's, où nous finirons par rentrer après trente minutes d'attente et de plates excuses du videur une fois le nez sur mon ID. Oh well...
Le lendemain soir, hors de question de louper Steve Dawson. Après avoir vérifié plus de dix fois avoir mon ID en poche, nous revoici à pédaler joyeusement, cette fois-ci en direction du Rock Pub. Mon intuition était plus que bonne, Steve et ses musiciens sont exceptionnels! Ensuite, ce fut le tour de Sarah McDougall, au timbre de voix surprenant, avant que nous filions vers le Tippler's où je brandis fièrement mon ID. Jeffery Straker fermera le bal de ce festival aux mélodies envoûtantes.
Par dessus tout, c'est la richesse musicale de Whitehorse qui me met en émoi.
Toutefois, parfois.
Parfois, l'envie est plus forte que la raison. Et parfois, je ne me vois juste pas enfermer les filaments d'espoir qui tourbillonnent tout autour de moi. Avec eux, je me sens plus forte. Contradiction irréfutable lorsque l'on sait le mal qu'ils me font. Mais avec eux, je me sens vivante. Ils me triturent de toute part, m'invitent dans le néant, et me picotent les yeux. La souffrance n'est-elle pas encore ce qui nous rend le plus majestueux ? Tel un phœnix, je renaîtrais de mes cendres, avec ou sans toi. Et je sais que tu ne seras pas là.
Le samedi soir, nous pédalions gaiement en direction du centre de la ville, prêts à en prendre pleins les oreilles. Une heure avant le début du show, nous voici à nous présenter au Tippler's, notre repère préféré, là où Steve Dawson doit jouer. Je suis transcendée par avance pour avoir écouter ce qu'il faisait sur internet. Malheureusement, mon excitation en prend un coup dès mes petits petons à l'intérieur; j'ai oublié mon ID à la maison. Je n'ai plus pour habitude de me faire demander mon ID, surtout ici. La mine déconfite, nous pédalons en sens inverse, la rage au ventre. Il est toujours aussi frustrant de ne paraître que 17 ans lorsque la barre des 22 a déjà été dépassée... je continue malgré tout de me dire qu'un jour, j'en serais reconnaissante. Un jour, mais pas aujourd'hui. Une heure plus tard, l'attente pour entrer dans le bar n'est plus la même. Je maudis mon visage d'enfant à n'en plus pouvoir. Nous tentons notre chance ailleurs, au Old Firehall, et découvrons Jaylene Johnson. Peu à peu, la musique me rend mon sourire. Nous retenterons ensuite notre chance au Tippler's, où nous finirons par rentrer après trente minutes d'attente et de plates excuses du videur une fois le nez sur mon ID. Oh well...
Le lendemain soir, hors de question de louper Steve Dawson. Après avoir vérifié plus de dix fois avoir mon ID en poche, nous revoici à pédaler joyeusement, cette fois-ci en direction du Rock Pub. Mon intuition était plus que bonne, Steve et ses musiciens sont exceptionnels! Ensuite, ce fut le tour de Sarah McDougall, au timbre de voix surprenant, avant que nous filions vers le Tippler's où je brandis fièrement mon ID. Jeffery Straker fermera le bal de ce festival aux mélodies envoûtantes.
Par dessus tout, c'est la richesse musicale de Whitehorse qui me met en émoi.
Toutefois, parfois.
Parfois, l'envie est plus forte que la raison. Et parfois, je ne me vois juste pas enfermer les filaments d'espoir qui tourbillonnent tout autour de moi. Avec eux, je me sens plus forte. Contradiction irréfutable lorsque l'on sait le mal qu'ils me font. Mais avec eux, je me sens vivante. Ils me triturent de toute part, m'invitent dans le néant, et me picotent les yeux. La souffrance n'est-elle pas encore ce qui nous rend le plus majestueux ? Tel un phœnix, je renaîtrais de mes cendres, avec ou sans toi. Et je sais que tu ne seras pas là.
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