Tu sais que tu es à Whitehorse quand :
- tu croises plus d'ours que de randonneurs en hike, ou du moins tu as plus conscience de la présence d'ours que de celle de randonneurs grâce à certains indices tels que les empruntes ou les excréments;
- tu peux conduire sur des kilomètres sans croiser un seul être humain;
- tu sais comment te servir d'un bear spray et évites de te balader en pleine forêt sans;
- tu es capable de différencier un black bear d'un grizzli pour en avoir aperçu lors de ta première randonnée et t'être précipité sur tes dépliants de l'office du tourisme, juste au cas où tu devais en croiser de plus près;
- tu connais l'existence de l'AFY, l'Association Francophone du Yukon;
- tu oscilles entre le français et l'anglais comme certains jonglent avec des oranges;
- tu portes un casque de protection quand tu fais du vélo;
- tu manges des graines, toute sorte de graine;
- tu te fais piquer tes graines par l'écureuil qui a élu domicile sur ta terrasse;
- tu fais ami-ami avec les animaux de la forêt et l'écureuil qui a élu domicile sur ta terrasse est d'ailleurs en proie de devenir ton meilleur ami.
Cette liste non exhaustive est mon soutien moral. Toutes ces petites choses de la vie quotidienne qui me rappellent pourquoi j'ai choisi de venir à Whitehorse plutôt que d'écouter mon irresponsable de coeur qui m'envoyait tout droit à Montréal. Ce lien que je tisse avec la nature après à peine quelques jours ici est précieux, très précieux. Se retrouver au sommet d'un mont et se sentir toute petite face à ce qui s'offre à toi. Marcher sur les sentiers, le sourire aux lèvres, avec respect pour les animaux. Découvrir ce monde qui jusque là m'était inconnu...
La nature, mon héro, mon énergisant, mon super pouvoir.
- tu croises plus d'ours que de randonneurs en hike, ou du moins tu as plus conscience de la présence d'ours que de celle de randonneurs grâce à certains indices tels que les empruntes ou les excréments;
- tu peux conduire sur des kilomètres sans croiser un seul être humain;
- tu sais comment te servir d'un bear spray et évites de te balader en pleine forêt sans;
- tu es capable de différencier un black bear d'un grizzli pour en avoir aperçu lors de ta première randonnée et t'être précipité sur tes dépliants de l'office du tourisme, juste au cas où tu devais en croiser de plus près;
- tu connais l'existence de l'AFY, l'Association Francophone du Yukon;
- tu oscilles entre le français et l'anglais comme certains jonglent avec des oranges;
- tu portes un casque de protection quand tu fais du vélo;
- tu manges des graines, toute sorte de graine;
- tu te fais piquer tes graines par l'écureuil qui a élu domicile sur ta terrasse;
- tu fais ami-ami avec les animaux de la forêt et l'écureuil qui a élu domicile sur ta terrasse est d'ailleurs en proie de devenir ton meilleur ami.
Cette liste non exhaustive est mon soutien moral. Toutes ces petites choses de la vie quotidienne qui me rappellent pourquoi j'ai choisi de venir à Whitehorse plutôt que d'écouter mon irresponsable de coeur qui m'envoyait tout droit à Montréal. Ce lien que je tisse avec la nature après à peine quelques jours ici est précieux, très précieux. Se retrouver au sommet d'un mont et se sentir toute petite face à ce qui s'offre à toi. Marcher sur les sentiers, le sourire aux lèvres, avec respect pour les animaux. Découvrir ce monde qui jusque là m'était inconnu...
La nature, mon héro, mon énergisant, mon super pouvoir.
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