dimanche 9 octobre 2011

Photos #9 : Haines.

Haines - Alaska, USA.

Sur le chemin pour Haines.


Au camping.


Sur le chemin du retour.

mercredi 5 octobre 2011

13. Le manque du passé.

Être loin de ce dont nous avons l’habitude n’est pas chose aisé.
Perdre sa routine. Devoir se reconstruire. Faire face à l’échec. Accepter l’oubli. Tourner la page. Admettre ses erreurs. Repartir de bons pieds. Faire des concessions. Oublier. Prendre conscience du superflu. Faire le tri.
Les larmes se feront la course. Les pensées s’entrechoqueront.
Mais au final, nous ressortirons majoritairement gagnants de tout ce que ces changements impliqueront.

Sur le chemin du nouveau monde, les visages défileront. Certains quitteront notre vie, d’autres y entreront. Le temps d’une fraction de soirée, ou le temps d’une éternité.
Il me semble que les gens sont tout aussi nocifs qu’indispensables à notre bien être. Et lorsque la distance y met son grain de sel, c’est un océan d’incompréhension qui se déferle sur notre petite existence. Les pourquoi s’accumulent. Les comment se défendent. La raison prend le large. Et puis vient le blues sur son beau cheval blanc.
Peu nombreux sont mes contacts gardés avec mon si proche passé. Choix ou obligation, il m’arrive de me sentir si loin de ceux qui me sont chers. Les mots reviennent; les promesses, les paroles réconfortantes, et le reste. Cette impression de n’avoir eu que des paroles en l’air de la part de beaucoup d'entre eux.

Le présent sous le nez, j’oublierai le passé sans cesser d’en parler.
Les mois à D*l Art*, les escapades en compagnie de Georgette, les soirées poker, les barbecues, les après-midi plage ou piscine, la nicotine au coucher, les nuits avec lui, les repas de famille, and I could go on and on and on…

Parfois, il m’arrive d’avoir le blues. Le blues de vous, le blues de ma toute dernière année en France. Et puis j’ouvre les yeux sur le monde extérieur, je met le pied dehors, je respire cet air pur, j’admire la nature à perte de vue. Et je pleure en silence, le sourire aux lèvres.

Vous me manquez.

mardi 4 octobre 2011

Photos #8 : Kluane National Park.

Kluane National Park - Haines Junction, Yukon, CANADA.


Et pour finir, deux photos prises par Marin après notre courte nuit aux pieds du lac Kathleen... souvenir mémorable.

lundi 3 octobre 2011

12. Le parc national de Kluane.


Kluane Lake, Kathleen Lake, St Elias Lake.

Tous trois situés au parc national de Kluane, à environ deux heures de route de Whitehorse. "Kluane" signifie "lac très poissonneux" en langue tuchtone, la communauté autochtone de cette région du Yukon. Ce parc est protégé et fait parti du patrimoine mondial de l'UNESCO. Autant dire qu'il n'est pas des moindres.

Marin, PVTiste de passage sur Whitehorse, me propose de partir en petit week-end dans le fameux parc national du coin. Ni une ni deux, je saute sur l'occasion de visiter davantage cette région qui a déjà conquis mon cœur. Surtout que mes oreilles ont déjà entendu parler de ce dit parc et que son blason était déjà bien doré avant même d'y avoir mis mes petits petons. Sur ma lancée, j'invite mon amie Lucie -ma colocataire actuelle- à se joindre à nous. Nous voici donc partis tous trois sur les routes du Yukon, le soleil à nos trousses.


La route qui s'offre à nous est d'une beauté spectaculaire, comme à son habitude. Notre première randonnée, au lac Kluane, fut quelque peu décevante car nous nous sommes fourvoyés sur le chemin à emprunter; la balade fut donc très courte mais la vue sur le lac était tout de même agréable. Sans trop tarder, nous décidons de pousser notre besoin d'aventure et de rebrousser chemin jusqu'à Kathleen Lake. Au pied du lac, nous y trouvons un grand refuge avec foyer. Malgré l'interdiction qui prône sur notre idée, nous décidons d'y passer la nuit au chaud, plutôt que d'expérimenter les températures fraîches du matin dans le van de Marin. La nuit fut courte, mais suffisante. Au petit matin, le soleil nous défiant, nous en profitons pour partir en randonnée afin d'avoir une vue imprenable sur la région. A mi chemin, nous rencontrons la neige ! Oui, la neige ! Petit repos au sommet -ou presque en ce qui concerne Lucie et moi-même- afin de faire sécher les chaussures et les chaussettes et nous entamons déjà notre redescente vers le refuge.
Sur le retour, nous nous sommes arrêtés pour une nouvelle petite randonnée qui nous a paru sans issue et interminable. Au bout du chemin se trouve St Elias Lake, qui ne nous aura pas autant impressionnés que les précédents.

Petit week-end bien agréable, malgré les quelques embûches auquel nous avons eu le droit.